Au centre Médical AntiAging Clinic Concept de Lille, nous avons fait le choix des fils crantés les plus réputés et les plus "safe":
- fils résorbables en PDO Princess Lift de chez Croma ( Italie)
- fils résorbables à cônes Silhouette Soft (USA)
- fils non résorbables en silicone 1 st Surgiconcept (France)
Le médecin a 10 ans d'expérience dans les fils crantés. Il est formateur auprès de ses confrères pour la technique de pose de ces fils.
Actions ou indications
Avantages et bénéfices
- Effet Lifting naturel, sans "prise de volume" des joues
- Permet la mise en tension de la peau du bas du visage (ligne de la mandibule, bas-joues), redessiner les courbes naturelles. Pour les fils résorbables, l'amélioration de la qualité de la peau en regard des fils crantés posés est très perceptible.
- Effet lifting possible des fils crantés sur les sourcils ou dans le cou.
Effets secondaires
Les effets secondaires des fils crantés seront expliqués et repris dans l'information du consentement éclairé qui vous sera remis: petits hématomes, discrète asymétrie qui sera corrigée lors de la consultation de contrôle,
Prix
- En moyenne, à partir de 800 € (fils pour la queue du sourcils).
- Le prix dépendra du type de fils (résorbable ou définitif), du nombre de "cônes" pour les fils silhouette soft ( 8 cônes, 10 cônes ou 12 cônes), du nombre de fils que nous poserons sur votre visage. Tout cela vous sera précisé lors du devis qui précède de 15 jours la pose de fils crantés.
Les fils pour le traitement du vieillissement du visage sont connus et existent depuis la plus haute antiquité , des fils d'or ayant été retrouvés dans le visage de certaines momies égyptiennes. On leur prete la capacité de rajeunir sans chirurgie, donc avec peu d'inconvénients ou de risques, et la possibilité d'etre utilisés pour le corps ou les membres .
Il est indispensable de préciser les indications thérapeutiques des fils, et pour cela lors de votre consultation, nous devons évaluer :
- d'une part , les buts à atteindre , à savoir à traiter les signes du vieillissement qui sont dus aux modifications survenant dans tous les éléments du visage; muscles, graisse dans ses différentes positions , et peau avec ses trois couches évoluant de facon trés différentes.
- D'autre part, la capacité de chaque fil à atteindre ces objectifs, ce qui définira leurs limites.
Composition des différents fils existant sur le marché :
- Les fils non résorbables : ce sont des polymères; en polyamide, en polypropylène, en polyester recouvert de silicone, en silicone recouvert de polyester.
- Les fils résorbables: ce sont tous des polyesters , des polymères biodégradables composés d'atomes de carbone , d'hydrogène et d'oxygène dont la dégradation finale en CO2 et en H2O ne laisse aucun résidu - l'acide polyglycolique est le plus rapidement dégradé , en quelques semaines et ne peut assurer une tension de plus de quelques jours. le polydioxanone ou PDO disparaitra en 6 mois avec un effet tenseur de 10 à 12 semaines . L 'acide polylactique a les meilleures performances ; jusqu'à 18 mois. C'est le fil des sutures SILHOUETTE SOFT. Il existe des associations, et ils n'ont pas tous la mmeme capacité de stimulation collagénique : acide polyglycolique et polycaprolactone . Il maintient la tension environ 1mois et est absorbé en 4 mois environ.
La biostimulation dont on parle à propos des fils ou des fillers résulte de la capacité du corps à se protéger vis-à-vis d'un corps étranger. Si le produit est reconnu comme tel , en 3 à 4 semaines , il sera rapidement encapsulé dans une membrane de collagène composé de fibrilles en réseau. Les fibres de collagène ont une demie-vie de 15 ans . Cette capsule va permettre de maintenir et de renforcer la fixation , l'ancrage de ceux des fils ayant cette capacité de stimuler l'organisme.
Les polymères acryliques permanents sont neutres dans l'organisme ; ils ne sont pas reconnus comme corps étrangers. Il ne sont recouverts que d'une simple membrane d'isolement, fine , qui ne pourra être assuré qu'à condition que ces fils aient des systèmes d'ancrage mécaniques forts. Il en est de meme pour le PDO, résorbable , mais qui n'est pas non plus reconnu par l'organisme . Il n'a pas de fonction stimulatrice du collagène , comme l'ont démontré les études histologiques .La néocollagénogenèse minime , induite par les fils permanents et les fils à base de PDO n'est due qu'à la blessure tissulaire causée par le passage du fil et de ses divers composants , et par son moyen d'introduction aiguille ou canule.
En dehors du PDO , les fils résorbables induisent cette réaction à corps étranger d'encapsulation , de formation de structure de collagène de type III , persistant après la disparition du produit . Le produit le plus efficace pour cette néocollagénogenèse est l'acide polylactique.
En dehors des fils chirurgicaux, qui nécessitent une ouverture cutanée pour accrocher solidement une extrémité du fil sur une aponévrose ou le périoste , les autres suivent la technique du "free-floating". Les fils lisses ne sont maintenus en place que par leur capacité à s'encapsuler fortement. Mais un délai de 3 à 4 semaines est nécessaire, et les fils peuvent se déplacer s'ils ne sont pas positionnés dans le derme . Il doivent être placés en grand nombre, en maillage par des introductions perpendiculaire les unes aux autres , ce qui induit nécessairement une forte fibrose intradermique ou sus-cutanée, sauf pour les fils PDO, qui ne stimulent que très peu de collagène et qui disparaissent en quelques semaines. Pour améliorer leur tenue, des solutions ont été proposées de façon à permettre un accrochage spontané sur toute la longueur du fil introduit à l'aiguille. Le moyen d'accroche peut être constitué par des crans par une disposition en pas de vis pour augmenter la surface de contact avec l'organisme, ou encore par des cônes qui sont le moyen le plus puissant . Ce système imaginé par le chirurgien Américain permet un ancrage extrémement puissant dans les tissus mous , notamment la graisse sous-cutanée.
La différence majeure qui apparait entre la traction et la suspension est qu'un filbidirectionnel ne va supporter de force qu'entre les points de sortie opposés, alors que la suspension va faire porter tout le poids des tissus sur la seule extrémité fixée aux plans profonds , dont la solidité ne garantit pas toujours une pérennité suffisante à moins d'en utiliser un trés grand nombre , ce qui augmente la fibrose sous-cutanée.
Ces dernières années ont vu notre connaissance de la physiologie du vieillissement totalement transformée . Nous avons appris que les muscles , à l'inverse de ce que l'on croyait évident ne se relachent pas avec l'age mais compensent leur perte de volume par une contracture permanente , ce qui entraine des rides des zones cutanées en regard , particuliérement pattes d'oies , front , glabelle.
L'anatomie de la graisse faciale est mieux en mieux connue ; on sait maintenant que la graisse sous-dermique forme sur l'ensemble du corps , une lame continue entre derme et fascia superficialis et ,à la face entre derme et SMAS. Elle constitue la troisième couche de la peau , l'hypoderme ; elle ne change pas avec l'age , mais seulement avec les variations du poids corporel. Et c'est heureux , car c'est là qu'interviennent les mécanismes métaboliques permettant de conserver l'intégrité cutanée.
Au contraire , la graisse profonde , située sous le SMAS dans différents compartiments bien individualisés , perd environ 1% de son volume chaque année à partir de 40 ans . Sous l'influence de la rétraction musculaire, la graisse est déplacée et glisse car elle n'est retenue que par les parois , les ligaments et les tendons sous-cutanés . C'est ce glissement qui est responsable de l'apparition des plis nasogéniens , labiogéniens et des bajoues.
Quant aux liftings sous-cutanés , meme en cas de décollements extensifs jusqu'aux sillons , ils n'offrent pas sur ces structures de bons résultats après 3 à 5 ans . L'utilisation du SMAS , qui se voulait au départ une remise en tension des muscles , permet en réalité juste de repositionner ces tissus profonds . Enfin ,la peau du visage ne se comporte pas comme une structure isolée , elle suit les mouvements et les déplacements des structures profondes.
Ainsi , toute tentative de la retendre de facon isolée ne peut etre vouée qu'à l'echec , pour le moins à un échec partiel vu la durée très limitée de ses résultats.
Il faudra également etre dans les bonnes indications : idéalement ; une personne encore assez jeune ou dont la peau et le tissu sous-cutané sont de bonne qualité.
Il ne faut pas que la couche graisseuse hypodermique soit trop épaisse : le poids empechera un bon positionnement des tissus et réduira la durée du résultat car l'ancrage sera plus faible et moins résistant.
De meme, une couche graisseuse trop fine, chez une personne trop mince , fait courir le risque de visibilité des fils de traction ou d'irrégularités cutanées.
Une peau trop frippée , relachée , sera également une contre-indication , car les fils ne pourront pas assurer une rétraction suffisante. L'excés important de la peau reste encore du domaine de la chirurgie.
Les meilleures indications sont le remodelage du tiers moyen visage , le traitement des sillons nasogéniens et les bajoues.
Une excellente indication est également la récidive d'une ptose des tissus quelques années après un lifting chirurgical. Comme nous l'avons vu, elle est due à la perte continue des volumes profonds et à la rétraction musculaire progressive.
Il n'y a plus d'excès de peau après le geste chirurgical, les fils pourront donc exercer toute leur action de repositionnement de ces tissus qui ont été déplacés secondairement.
CONCLUSION :
Les connaissances récentes sur la physiologie du vieillissement de la face nous amènent aujourd 'hui à un véritable traitement des causes de ces signes du vieillissement et non plus à un camouflage ; les résultats apparemment satisfaisants concernent les fils appliqués plutot dans l'hypoderme . Cerla semble logique dans la mesure ou les structures déplacées , responsables des plis nasogéniens , labiogéniens et des bajoues seront repositionnés par des fils ancrés solidement dans la graisse , et ou la peau se placera d'elle meme dans la position qu'elle occupait auparavant.
En effet , perte de volume et ptose graisseuse ne sont pas les causes du vieillissement , mais ses conséquences , la peau suivant passivement les déplacements des tissus profonds.
La perte de volume de la graisse profonde s'objective par l'apparition du sillon malaire . Il ne s'agit pas d'une perte de volume sous-cutanée . Il est donc logique de compenser ces modifications plutot que de créer une anatomie anormale : compensation de la perte de volume par des injections principalement au niveau prépériosté ; ce qui permet d'éviter ces aspects "bouffis" ou de masses malaires qui apparaissent notamment lors du sourire et compensation du glissement de la graisse dans les compartiments par epositionnement par les fils tenseurs . Les résultats seront naturels et les effets secondaires sans conséquences.
Il semble que la réponse apportée par les cones réponde bien à ces exigences nouvelles de pérennité des résultats, qui doivent conserver tous les aspects naturels de la face et de ses expressions . Mais l'association des techniques pour traiter chaque composante du problème est indispensable : fillers pour compenser les pertes de volume , fils tenseurs pour repositionner la graisse des compartiments , techniques plus superficielles pour améliorer le derme, fils , mésothérapie , radiofréquence , lasers etc ....
Ainsi , il semble que le produit ayant la meilleure durée de tension et de présence dans l'organisme soit l'acide polylactique , que le système de rétention dans les tissus mous le plus efficace soit celui des cones et que le mode de traction appliquant le moins de force sur les fils tenseurs soit celui utilisant des ancrages bidirectionnels . Il n'est donc pas surprenant que les dispositifs Silhouette Soft prennent une place prépondérante dans notre arsenal thérapeutique.